Il y a des lieux comme ça où tu te dis, à la fin du repas, que tu reviendrais volontiers. C’est le cas du restaurant l’Écu de France, où je me suis rendue le week-end dernier. Un endroit bucolique où je me suis régalée, de l’entrée au dessert !
Un établissement historique
En arrivant devant l’établissement, aucun doute : c’est une institution qui ne date pas d’hier. Bâtisses anciennes mais très joliment entretenues, panneaux en vieux français… Cet ancien relai de poste datant de 1717 vous accueille avec toute sa beauté architecturale et son charme d’antan !
Depuis 1920, la famille Brousse perpétue la tradition du lieu. Ce sont aujourd’hui quatre générations qui ont mis en valeur la gastronomie française dans cet écrin de verdure, situé à 15mn de Paris environ.
Selon les conditions météo, vous avez la possibilité de manger à l’intérieur (décoration un peu « dans son jus » selon moi, qui a servi récemment de décor au film Les Mousquetaires) ou sur la terrasse, un cadre magnifique et enchanteur !
Au menu…
Le midi, vous avez le choix entre plusieurs menus : plat + fromage ou dessert à 45€, entrée + plat à 49€ et entrée + plat + fromage ou dessert à 65€.
Vous pouvez aussi opter pour le menu dégustation à 105€ incluant cinq plats. Vous avez également des entrées, plats et desserts à la carte et un menu enfant à 32€, incluant plat et dessert.
Mon déjeuner les pieds (presque) dans l’eau
J’ai eu le plaisir de me rendre à l’Ecu de France un samedi pour déjeuner, avec une météo idéale ! Accueillie avec le sourire, je me suis installée sur la ravissante terrasse. Honnêtement, j’étais ravie d’être là et de me poser quelques heures au bord de la Marne, à l’écart de l’agitation parisienne.
En entrée j’ai pris le filet de daurade en portefeuille, vinaigrette d’agrumes et gingembre, graines de sésame torréfiées. Une assiette pleine de fraicheur et de saveurs, aux tonalités exotiques, qui était très agréable ! Ma moitié a pris le foie gras : une part généreuse et des condiments intéressants.
En plat, j’ai jeté mon dévolu sur le filet de canette laqué, sauce gastrique au nectar d’orange, carotte en texture et petites pousses de saison. La sauce était excellente (vraiment !), la canette tendre et j’ai adoré tester les condiments un par un puis de manière groupée. C’était très bon. Monsieur a pris la volaille de Culoiseau cuisse à basse température, sauce Albufera, velours de céleri truffé et shimejis à l’ail. La viande était fondante et les accompagnements lui ont aussi beaucoup plu.
Enfin, en dessert, j’ai terminé sur une note délicate avec la pavlova vanille et fruits de saison (fraises et framboises), coulis acidulé (fruit de la passion), crème chantilly et meringue. Monsieur a opté pour le millefeuille croustillant et cristalisé, ganache montée vanille à la fève tonka et praliné noisette. Un jolie note sucrée pour finir en beauté !
Côté vin, la carte est fournie et dévoile de jolies pépites. Les prix varient évidemment en fonction de ce que vous choisissez et grimpent même jusqu’à 5000€ pour une bouteille de Romanée-Conti.
Dès l’entrée, j’ai été conquise par le repas : un mélange de tradition française et d’association de saveurs modernes. Tout était très bien exécuté, jusque dans les détails : cuissons maitrisées, jus délicieux, originalité dans les goûts, etc. Comme je cherche la petite bête, deux seuls (très légers) bémols selon moi : le pain, qui n’était pas adapté aux plats (pas assez moelleux, aéré) et les desserts, un peu petits.
Mais bilan très positif de ce déjeuner en amoureux au soleil : j’ai adoré le cadre et je me suis régalée !
Si vous cherchez un lieu idéal pour célébrer quelque chose ou passer un moment suspendu autour de bonnes assiettes, n’hésitez pas à réserver votre table à l’Ecu de France.
Plus d’informations
Adresse : 31 rue de Champigny – 94430 Chennevières-sur-Marne
Contact : 01 45 76 00 03 – info@ecudefrance.com
Site Internet : https://www.ecudefrance.com/fr/
Ouverture : du mardi au samedi (12h00-13h30 / 20h00-21h30) et le dimanche (12h00-13h30).
Déjeuner réalisé dans la cadre d’une invitation. Ce qui ne m’empêche pas d’être objective 😉